Make american road trip great again

Notre vol a donc décollé de Salt Lake City en retard. Mais franchement une demi-heure de retard après 14 heures d’attente, les frenchies rigolent (enfin pas trop). Il était minuit passé, pour 4 heures de vol. On atterrie à 6 heures 30 (local), les yeux de chacun de nous qui réclament un bon lit. Le voyage continue. Étape du jour : rejoindre le hall D au départ du hall B de l’aéroport de Charlotte (North Carolina) à Charlotte (North Carolina). Un challenge pour nous (qui avons plus 1800 miles au compteur) ! Suspense : saurons-nous accomplir ces 300/400 mètres  dans les 12 heures qui nous restent avant de redécolller pour Paris (en théorie) ? Nous laissons au lecteur le plaisir de répondre. A suivre ...

Motos rendues. Voiture rendue. Mais on n’est pas pour pourtant sortis d’affaire : notre vol pour Chicago est delayed, on ne sera donc pas dans notre Chicago Paris. Plusieurs scénarios tout aussi foireux les uns que les autres nous sont proposés. On partira sur Charlottesville. Il est 11 heures 30. On décolle à minuit, pour arriver non pas mardi mais mercredi et vivre l’aventure et les joies de transits sans fin. Tout cela n’est pas sans poser quelques problèmes de correspondance : un Paris-Quimper, 2 Paris-La Rochelle (et la resa voiture qui va avec). Reste à savoir si les 4 bagages enregistrés pour Chicago/Paris (passagers de la voiture arrivés avant les motards) arriveront avant ou après leurs propriétaires ! A suivre, donc.

Une grosse journée s'annonce : Bryce Canyon - Salt Lake City, 370 miles, soit 600 km ! La plus grosse des étapes. Départ dès 7 heures 30, à la fraîche, car, là (Bryce Canyon), il fait à peine 15º. Autant dire que la 1ère heure sera froide. La route est belle : l'Utah, c'est autre chose que le Nevada (Las Vegas). Peu de photo, mais une très belle route, pour toute la matinée. Comme toujours, ça serpente (et c'est comme ça que la route est chouette, surtout lorsqu'elle est large, plutôt bien entretenue). Jusqu'au moment où nous croisons un troupeau de vaches avec leurs veaux, gentiment installés de ci de là sur et à côté de la route. Ralentissement de rigueur. La voiture en tête de peloton fait s'écarter la meute. Gerard enchaîne mais c'est un veau qui s'éprend de sa monture et lui signifie son envie de prendre la place junior ! Pas assez belle pour lui (gerard prend le veau pour une vache), Gérard met les gaz et le veau - un peu triste probablement -

Gerard ne s'est pas couché millionnaire. Départ tôt pour quitter l'enfer, non pas du jeu mais de la chaleur. 7 heures 30, il fait 33°. Il devrait faire 40° dans 2 heures. La 1ère partie de cette longue journée (250 miles/400 km) est totalement inintéressante : de la ligne droite désertique par une chaleur assommante. Il faut attendre 150 miles pour enfin redécouvrir du bel environnement, avec de Zyon National Parc pour commencer (mais nous attendrons un bon quart d'heure qu'un gros grain s'éloigne). Il est splendide. La route serpente (puis grimpe) dans un canyon multicolore mais surtout rouge. On le quitte par un tunnel d'un siècle et d'un bon miles au moins, pour ressortir dans un nouveau paysage montagneux. Très belle route, qui nous emmène au Red Canyon. Avant de rejoindre le Bryce canyon. Stop à l'hôtel avant de partir au coucher de soleil sur le ... Bryce Canyon. Une des plus belles après midi pour les motards, comme pour les autres.

De nouveau, journée sans itinérance. Fini les grands espaces, welcome to Vegas. Les fans de shopping (il y en a beaucoup dans les 8 rescapés) ont fait le repérage bien avant le départ pour prendre d'assaut dès l'ouverture un premium outlet, coupons en main (dans les smartphones). Les boutiques sont enchaînées 6 heures durant, pause déjeuner incluse. On en repart lessivés, pour un retour au Luxor sous près de 40° sous abri. Les 2 motards (parce qu'il ne nous reste plus qu'une voiture) ont le temps de rosir dans les embouteillages ;-) La piscine nous attend et nous rafraîchit avant une petite balade sur le strip. Il faut attendre la fin du dîner pour se tester aux machines à sous. Mais pas longtemps : on frise l'expulsion parce que junior n'a pas le droit (sans jouer lui-même) d'accompagner des adultes au bandit-manchot (alors qu'il pourrait pénétrer n'importe quel casino avec une arme en poche, puisqu'il n'y a aucun contrôle, quelques mois apr

Jour de départ pour 2 d'entre nous, qui prendront la route tôt le matin, pour Marseille, via Vegas et London. Pour les autres, fin du Grand canyon, direction Las Vegas, en empruntant une petite portion de la route 66 à partir de Williams (halte petit déjeuner) Puis Seligman Ces vestiges de bien moins de cent ans résument ce besoin qu'ont les amicains d'ériger en monuments des trucs sans grande importance. Puis Hackberry, lieu-dit se résumant à une maison-boutique-bar. Défilé de camping-cars pour admirer (comme nous le faisons nous mêmes) un truc un peu vintage et sincèrement kitch. Malgré le merchandising à excès (business is business), on garde la banane. On arrivera à Las Vegas un peu claqués : la chaleur nous étreint copieusement et nous allons devoir affronter un vent de travers en rafale, à la limite du dangereux. Mais pour le strip, il faudra attendre demain : le Luxor (qu'on accède après quelques tentatives) est au sud de la célèbre avenue.